Cela fait un an et demie maintenant que nous sommes allés à Marrakech, mais j’aime toujours regarder les photos. Je suis captivée par la lumière qui s’en dégage, les couleurs ocres. Voici 20 photos capturées lors de notre séjour.
La Koutoubia, grande mosquée de Marrakech, est belle de jour comme de nuit. Au soleil couchant, l’ambiance qui se dégage semble de feu.
La place Jamaa-el-Fna, incontournable à Marrakech, est le lieu de diverses animations (dompteurs de serpents, spectacles de singes, conteurs, marchands de jus d’orange…). Le meilleur point de vue est depuis les terrasses sur les toits des cafés et restaurants qui entourent la place. S’asseoir là-haut et regarder la place qui fourmille, en buvant un thé à la menthe, est un vrai plaisir.
Oh, le bel arc en ciel ! Il recouvre la place comme un globe, faisant de Jaama-el-Fna une miniature du monde cosmopolite.
Le mot palmeraie évoquait dans mon esprit l’exotisme. Finalement la réalité s’avère toute autre : j’ai vu la palmeraie comme une esclave de la ville, appauvrie et squelettique, commercialisée et dénaturée. Les chameaux muets attendaient leur besogne quotidienne avec placitude.
L’ombre est digne d’une caravane du désert… Elle fait rêver.
Que de grâce dans le Palais de la Bahia… Une multitude de détails (marbre, sculptures, boiseries, vitraux, jardins, mosaïque…), des jeux de lumière, dans ce palais de cent cinquante pièces construit pour la famille du puissant chambellan Ahmed ben Moussa.
Derrière les cônes toujours parfaits des épices colorées, on image l’application méthodique du marchand à sortir tous les matins ses produits, à les présenter rigoureusement et à les ranger tous les soirs dans le petit local.
Pour vendre ses tapis, quoi de mieux que de les exposer sur les murs de toute une rue ? C’est assurément un étalage plus vaste qu’une petite boutique. On peut se demander depuis combien de temps ils sont posés là et si un client intéressé en adoptera un, un jour…
Le souk des teinturiers est très agréable, coloré et ombragé. En levant le nez, on aperçoit de la laine qui sèche, rouge, jaune, bleue, ou verte, ou bien des tissus colorés. En s’enfonçant dans les petites rues, des ateliers de teintures expliquent leur façon de faire, en échange d’un achat à leur boutique.
Dans le secret des couleurs…
Avant de teindre, il faut tanner les peaux. Conduits là par un guide avide d’argent, nous observons avec des yeux étonnés le travail harassant des tanneries, avec un brin de menthe sous le nez pour faire passer la puanteur de l’endroit.
Il faut d’abord ôter les poils des peaux à la chaux, les assouplir et les nettoyer dans des bains de fiente de pigeon, avant de les fouler, les teindre et les sécher. Une curiosité étonnante, à ne pas manquer, sur le travail du cuir.
J’ai beaucoup aimé ce panneau bilingue peint sur le mur en bleu, avec le soleil qui nous brûlait la rétine, même en décembre.
L’ocre, toujours l’ocre… et la lumière. J’aime la forme des portes, la couleur des murs, le tas de bois, les traces de jeux d’enfants à craie sur le mur à droite (on dirait un jeu de morpions non ?)
J’ai aussi beaucoup apprécié la visite de la Médersa Ben Youssef, ancienne école coranique, immense dédale de pièces, de couloirs, de portes, de fenêtres.
Bleu ! Changement de couleur, de façon un peu surnaturelle, avec ce bleu choisi par le peintre Majorelle pour colorer son atelier. Le jardin de Majorelle est très beau mais il dénote avec le reste de Marrakech par sa luxuriance et ses couleurs froides, par opposition aux couleurs chaudes de la ville.
Le Palais El Badi est immense et plein de surprises. Il faut le découvrir comme une aventure et l’explorer de fond en comble : les terrasses, les souterrains, les ruines, les cigognes, les vestiges, l’orangeraie… J’aime ici le contraste entre le raffinement de l’escalier et le côté brut des murs.
Le vigile. Est-ce le chat qui a déteint sur le mur ou le mur qui a donné sa couleur au chat roux ?
El Badi est un palais majestueux du XVIème siècle, un ravissement pour les yeux aujourd’hui autant qu’il a été symbole de puissance pour le sultan qui l’a fait construire autrefois. Est-ce que cette vue n’est pas apaisante, avec le reflet ?
Voilà ! J’espère que vous avez apprécié ce voyage avec moi à Marrakech, la ville rouge, la ville ocre. A bientôt !
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