Chaque semaine, Amandine publie des interviews d’auteurs auto-édités sur son blog Amabookaddicts. Cette blogueuse est passionnée de lecture et elle fait la part belles aux auto-édités. Avec cette interview, je vous invite à en savoir un peu plus sur moi ! 🙂

Extraits de l’interview :

Pourquoi publier en autoédition ?
Dès le départ, l’édition classique m’est parue inabordable. Un ami de la famille publiait de petits textes sur des feuilles de papier, qu’il accrochait ensuite à ses volets ouverts pour que les personnes de passage dans la rue puissent les lire. Je pense que son idée m’a orientée vers l’auto-édition : pas besoin d’être « validée » par une maison d’édition pour être lue par d’autres !

Et puis, l’auto-édition, c’est aussi le plaisir d’imprimer son livre et de l’avoir concrètement dans les mains pour le diffuser à ses proches, c’est le plaisir de créer soi-même sa couverture, ce côté artisanal de faire tout de A à Z, que j’aime beaucoup.

C’est une fierté d’être indépendant.

D’où viennent vos idées pour l’écriture ?

Je m’inspire beaucoup des rencontres et des voyages. Un rien va me donner des idées – une personne, un lieu…-  que je mets ensuite longtemps à concrétiser en texte. J’ai donc beaucoup de notes, par ci, par là, avec des idées qui me viennent, sur des feuilles volantes. Les idées peuvent aussi venir de sensations que j’ai eues, d’expériences vécues ou de lieux visités.

Par exemple, pour Les Voyageurs Parfaits, je me suis inspirée de personnes rencontrées (un colombien, une japonaise, une amie française…) et j’ai transposé l’histoire dans un lieu que j’appréciais (l’Ecosse) afin d’en faire un roman initiatique fait de bonds entre les vies entremêlées de ces trois personnes.

Pour Les Larmes du Lac, je voulais avant tout rendre hommage à la ville de St Andrews (Ecosse) dans laquelle j’ai vécu un an, et écrire sur un sujet qui me tenait à cœur : la perte d’un enfant. Dans le livre, pas mal de personnages qu’on rencontre sont des transpositions de personnes que j’ai rencontrées.

Avez-vous un rituel particulier avant – pendant – après l’écriture d’un roman ?

Pas vraiment de rituel… Avant l’écriture, je trépigne d’impatience, mes idées sont désorganisées et j’ai des tas de feuilles volantes partout. je suis un peu stressée, car je vois le temps qui passe…

Pendant l’écriture, j’ai besoin d’être au calme et bien installée, pour me concentrer. On m’a souvent dit que je souriais en écrivant, c’est parce que je me régale. J’aime être sur la table à manger du salon et regarder mon jardin à travers la vitre.

Après l’écriture, je ressens une grande joie pour ce que j’ai accompli. Souvent, j’ai hâte de faire lire le texte à mes proches, mais eux ne sont pas si pressés car ils ont d’autres choses à lire ou à faire :-).

Merci Amabooksaddict pour cette mise en avant !

=> Retrouvez l’interview complète sur amabooksaddict.blogspot.fr/2017/07/interviews-marie-havard.html